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Carbon Extract dans les clous du label bas carbone grandes cultures

« Nous avons voulu engager une démarche de certification de notre outil Carbon Extract par un organisme tiers pour qu’il puisse être reconnu dans le calcul des crédits carbone », souligne Morgane Hénaff, manager Transition bas carbone chez Agrosolutions.

L’outil de diagnostic Carbon Extract, développé par Agrosolutions, a été certifié par Bureau Veritas, conforme au label bas carbone en grandes cultures. Il peut désormais être utilisé pour faire reconnaître, et donc financer, les crédits carbone.

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Le 20 juin, l’outil de diagnostic Carbon Extract a été reconnu conforme à la méthode grandes cultures du label bas carbone par Bureau Veritas avec la remise d’une attestion de conformité à Agrosolutions qui l’a créé. « Le fait que Carbon Extract soit ainsi reconnu permet de l’utiliser pour le calcul des crédits carbone dans le cadre de leur financement », explique Morgane Hénaff, manager Transition bas carbone chez Agrosolutions (groupe InVivo).

Lancé en octobre 2021, ce diagnostic a pour objet de faciliter la réalisation du bilan carbone d’une exploitation agricole, de lui faire tester des changements de pratique et d’évaluer le potentiel de crédits carbone.

Vers la reconnaissance des projets crédits carbone

Cette étape pour Carbon Extract permet donc à tout agriculteur ayant eu recours à ce diagnostic d’entreprendre une démarche de reconnaissance au dispositif label bas carbone qui est hébergé au sein du ministère de la Transition écologique. Le dossier à déposer exige certaines pièces justificatives, dont le recours à un outil de calcul des crédits carbone certifié, comme c’est le cas désormais pour Carbon Extract.

Trouver un financeur

Une fois cette reconnaissance obtenue, le porteur de projet va pouvoir se faire financer ses crédits carbone auprès d’un financeur volontaire. « Nous nous situons là sur un marché carbone volontaire avec des entreprises qui achètent des crédits carbone pour des démarches de communication, marketing », précise Morgane Hénaff.

Le porteur de projet peut donc être l’exploitant agricole en personne ou une autre structure qui se chargera de négocier le financement des crédits carbone, à l’image des start-up qui se positionnent sur ce créneau. C’est le cas de TerraTerre ou encore de Stock CO2 pour ne citer qu’elles.

Élargissement à l’élevage et la vigne

Au bout de huit mois de lancement, Carbon Extract a été utilisé dans 1 450 exploitations accompagnées par 37 structures différentes qui ont fait former 237 conseillers agricoles. Agrosolutions le propose à tout organisme de conseil, coopératives, négoces, chambres d’agriculture, centres de gestion… Et ses objectifs restent inchangés : d’ici à cinq ans, identifier 1 million de tonnes de CO2 eq à éviter et à séquestrer et accompagner 20 000 exploitations agricoles avec son outil de diagnostic.

Pour atteindre ces objectifs, de nouvelles filières vont pouvoir prochainement bénéficier de cet outil qui va évoluer en conséquence : l’élevage en septembre-octobre et la vigne fin 2022-début 2023.

Hélène Laurandel

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